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Assise sur le divan j’ai enfin un moment seule dans la maison.

J’ai hâte d’écouter le workshop auquel je me suis inscrite sur la valeur de soi. Je sais que j’ai besoin de faire bouger ce morceau brisé qui remonte à mon enfance. Il est temps, c’est nécessaire.

Mais comme je commence à écouter, je me sens agitée. 

Je pense à milles choses. J’ouvre mon téléphone, je scroll, je ne suis pas capable de rester assise. 

Et comme une claque en pleine face je vois enfin ce que je ne voulais pas voir depuis 3 mois. 

J’ai peur d’être avec moi-même. Et encore pire ça fait presque 3 mois que je ne prends presque plus aucun de moment de présence avec moi. Pourtant c’est quelque chose que je faisais religieusement depuis 3 ans.

D’ailleurs mon amie ostéopathe pendant un soin me disait qu’elle sentait que je portais beaucoup sur mes épaules et que j’en faisais peu pour moi. Quand elle m’a demandé si je prenais du temps pour moi j’ai répondu oui. 

Ben oui, je prends mon bain, je mange bien, j’ai des moments seule à écouter mes émissions préférées. 

Mais aujourd’hui je réalise que pendant ces moments je restais déconnectée de moi. Je prends mon bain avec mon téléphone, je scroll. Je mange bien, mais sur le bord du comptoir et écouter la télé bien évidemment que je ne suis pas présente dans mon corps!

Je ne prends plus de temps pour méditer et à chaque fois que je peux me retrouver seule en connexion profonde, je fuis. Je mange des aliments sucrés pour me sentir mieux (momentanément) pour gelé ce que je ne veux pas ressentir ou je me plug devant la télévision. 

Après avoir eu une gastro qui m’a demandé du repos je suis restée sans énergie pendant deux semaines. Et encore là au lieu de réellement être avec moi-même j’ai engourdis la réalité avec les aliments, mon téléphone et la télévision (mon trio préférés ça d’lair!).

Et aujourd’hui je vois enfin le pattern. J’ai peur d’être seule avec moi. Je n’arrive même plus à peindre, à danser ou à être en profonde connexion avec mes enfants. Je n’arrive pas à trouver ce qui me ferait plaisir. 

Mais pourquoi maintenant?  Parce que mon corps et tout ce que je suis est en grande transition. En libération de couches profondes de mémoires qui sont prêtes à être libérées.

Des mémoires à moi et collectives. Je sais depuis un bout que mon corps est un canal de libération pour le collectif. C’est un des rôles que je suis venu combler sur terre présentement. 

Ce qui fait que je ressens peine, détresse, peur, anxiété, ignorance et violence même si je reste chez moi. L’humanité vit un grand chaos et expansion en même temps. 

Ça surprend. C’est intense. Ça ne fait pas tout le temps du sens. Et des fois je me fâche contre mon âme pour avoir choisit cette mission. Non mais à quoi est-ce que j’ai pensé?

Je me suis donc “gelée” inconsciemment de qui je suis pour ne pas ressentir ce que je libère (à moi et au collectif). Je me suis gelée et j’évite de me retrouver avec moi-même. 

J’ai peur d’être submergée. Mais au fond je sais que j’ai acquis  dans les dernières années les outils et la force pour rester ancrée dans cette transition. Si j’ai choisis cette avenue c’est que je suis capable.

La peur d’ouvrir la porte de ces ressentis et émotions c’est mon subconscient qui me protège. 

Alors j’écris c’est ligne pour me rappeler de ne plus fuir. De ne plus me gelée. Je suis prête à être un pilier de lumière. Je suis prête à réellement voir et adresser ce qui a besoin de l’être.

Alexandra